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| presentation
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| situation
geographique terre de végétation
luxuriante, les comores sont des îles de
contraste et de diversité. c’est un
pays de couleurs et de formes où se
marient le vert profond d’une
végétation dense, la noirceur des
laves, la blancheur luminescente des
plages et le bleu turquoise de
l’océan.
l’archipel des
comores est un ensemble de quatre îles
qui sont : la grande comore, mohéli,
anjouan et mayotte. ces îles se trouvent
dans le canal de mozambique entre les
côtes de l'afrique du sud-est à 300 km
du mozambique et de madagascar.
ce sont des îles
volcaniques dont la superficie est de
1.861km2 avec une population
totale de 475.000 habitants en 1999.
l'archipel des comores a acquis son
indépendance le 6 juillet 1975, elle est
devenue par la constitution de 1978 la
république fédérale islamique des
comores (rfic). la rfic comprend trois
gouvernorats, correspondant à chacune
des trois îles de l'archipel sous
administration comorienne.
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superficie:
( 2 236 km²)
climat (
type tropical )
le
climat de l’archipel
des comores est de type
tropical avec :
- une saison
chaude et humide de
novembre à mai.
- une saison
fraîche et
sèche de juin à
octobre.
- la
température moyenne
annuelle est de 25°c.
- la
végétation des îles se
reparti comme suit :
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grande comore
(ngazidja)
la grande comore
est la plus grande des
îles qui constituent la
république fédérale
islamique des comores.
large de 30km et longue
de 60km, l’île est
placée sous le signe du
kartala, le volcan qui
étire ses versants
jusqu’à 2 361 m
d’altitude. toujours
en activité, le kartala
fait de temps à autres
quelques folies de ses
larves, dévastant tout
sur son passage et
forçant les populations
à l’exode.
mohéli
(moili)
la petite île,
mohéli est la plus
proche de ngazidja. elle
est la moins peuplée des
trois îles des comores.
sa population est
d’environ 35.000
habitants sur 211 km2.
ponctuée en limite
d’un plateau
corallien. mohéli est
aussi le paradis des
plongeurs et des
chasseurs sous-marins,
avec ses huit îlots
déserts au large de la
cote sud de l’île.
mohéli affiche des
formes arrondies
culminant seulement à
790m au sommet de
mlédjélé. des
nombreuses rivières
sillonnent l’île et
les terres y sont
fertiles, propices à des
nombreuses cultures
vivrières. mohéli est
l’île des plages au
sable fin.
anjouan
(ndzouani)
anjouan, la
troisième des îles de
l’archipel présente
la densité de population
la plus élevée. avec
180 000 habitants
repartis sur une
superficie de 424 km2.
triangle géographique
traversé de lignes de
crêtes. l’île
culmine à 1 575m,
dominée pat le mont
chungui. anjouan est
sillonnée des vallées
étroites et ses trois
faces sont bien
caractéristiques :
l’ouest,
avec le port de mutsamudu
et l’aéroport.
le sud, voué
surtout à la pêche et
à l’élevage ;
l’est donne
à anjouan son nom
d’île aux parfums
en particulier par ses
plantations d’ylang
ylang.
population
la
capitale des îles moroni
(grande comore) compte
aujourd’hui 40
000hab. le taux de
croissance démographique
enregistré en 1990 est
de l’ordre de 3,3%.
historique
avant le xvème
siècle les îles comores
( du mot arabe djouzour
kamar ) ont été
habitées par des
animistes bantous venant
d’afrique.
du xvème au xix
ème siècle
l’archipel est
érigé à une multitude
de sultanats fortement
marquée par une
civilisation
arabo-persique.
a la fin du xix
ème siècle les comores
sont passées sous le
régime de protectorat
français.
en 1912 :
les comores sont
proclamées colonie
française et rattachées
au gouvernorat colonial
de madagascar.
en 1946 :
les comores sont
déclarées territoire
français d’outre
mer et bénéficient
d’une autonomie
administrative et
financière.
en 1961 :
les comores obtiennent le
statut d’autonomie
interne.
en 1975 :
les comores proclament
unilatéralement leur
indépendance.
langue et
religion
la langue
parlée au niveau
national est le comorien
( une langue dérivée de
l’arabe et du
soihili parlé en afrique
orientale.
les langues
officielles sont le
français et
l’arabe.
la religion
pratiquée est
l’islam (100% de la
population la pratique
sans fanatisme ni
intégrisme)
coutumes et
traditions
aux
comores, chaque île a
ses particularités et
ses spécificités sur
les rites et coutumes.
grande-comore
: le "
grand mariage "
est la base des coutumes
et traditions du
grand-comorien.
anjouan
: c’est aussi le
mariage qui est la base
des traditions mais avec
des particularités
remarquables héritées
aux anciens sultanats
batailleurs.
moheli
: elle est composée
d’une culture
bantoue qui se réfère
souvent à la hiérarchie
sociale. le mariage est
toujours la finalité de
l’aristocratie de
l’île.
mayotte
: avec un fort mélange
culturel dans tous les
coins de l’île,
mayotte présente une
multitude de cultures
(malgache, française,
musulmane…)
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| contexte politique et
economique |
| le contexte politique a toujours eu une
forte influence sur le développement des
comores. on ne peut guère dissocier les
évolutions politiques de toutes analyses
économiques. on peut distinguer trois périodes
: la période qui
s'étend des débuts de l'indépendance, de
juillet 1975 jusqu'en 1978. cette période était
marquée par une volonté d'etatisation de
l'économie. la terre était nationalisée et
l'accent était mis sur la production vivrière
dans le but de réaliser une autosuffisance
alimentaire. c'est dans cette période que les
premières sociétés sont instituées :
- la société comorienne
des hydrocarbures (1976) : société qui
s'occupe de l'importation des
hydrocarbures ;
- comor-denrée (1976) qui
s'occupait de l'importation des
variétés de viandes ;
- société nationale
maritime des comores (1977) qui était
chargée de l'exploitation des ressources
portuaires et des transports maritimes ;
- air comore qui était
chargée du transport aérien ;
- etc.
cette période est
caractérisée malgré l'interruption de l'aide
française et internationale par : une croissance
du produit intérieur brut (pib) de 3,5% par an
et un taux d'investissement de l'ordre de 21% du
pib.
la deuxième période va de
1978 à 1990, elle est marquée par des plans
successifs de développement accompagnés d'une
libéralisation des échanges extérieurs et du
commerce intérieur. c'est une période de
croissance moyenne de 2% par an du pib par
habitant. cette croissance est due à la
production et à l'exportation de quelques
produits agricoles comme le girofle, la vanille,
l'ylang-ylang, et aux importants investissements
publics (les infrastructures de base :
routes, ports, électricité, hôpitaux, etc.).
la troisième période,
commence en 1990. elle est marquée par la
politique des reformes macro-économiques.
parallèlement au processus de démocratisation
mis en œuvre, des mesures de libéralisation
et d'ajustement structurel sont mises en
œuvre sous l'égide des institutions de
bretton-woods (fonds monétaire international et
banque mondiale) :
- réduction du nombre des
agents de la fonction publique ;
- augmentation des taxes
(surtout douanières) ;
- réforme de la santé et
de l'éducation ;
- restructuration des
entreprises publiques
- etc.
c'est à partir des années 90
que le secteur privé commence à apparaître
comme vecteur potentiel de croissance
économique. la politique d'ajustement
structurelle (pas) a mis l'accent sur une
meilleure coordination de l'etat et du secteur
privé permettant à ce dernier de prendre en
main certaines activités de production ou de
commercialisation.
on peut citer : la révision du
code des investissements, l’allégement des
procédures de création d'entreprises,
l'instauration d'un guichet unique, la mise en
place du fonds d'appui au secteur privé, la
création des organisations telles que
l'organisation patronale des comores et
l'association des femmes d'affaires des comores.
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| les comores et les
institutions internationales les comores sont membres de plusieurs
organisations régionales et internationales.
elle appartient notamment :
- - au groupe acp/cee,
signataire de la convention de lome iv.
- - commission de
l’océan indien (coi)
- - marché commun des etats
d’afrique de l’est et australe
(comesa.)
- - ligue des etats arabes.
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| investir aux comores les comores proposent à partir du code
des investissements pour des investisseurs
comoriens et étrangers, des mesures visant à
développer les secteurs prioritaires
suivants :
- - industrie à vocation
exportatrice et à fort coefficient de
main d’œuvre.
- - l’agriculture et
l’agro-industrie.
- - la pêche.
- - le tourisme.
- - secteur tertiaire (
banque et transport )
les entreprises agréées
bénéficieront de plusieurs avantages
notamment :
1- avantages
douaniers et fiscaux.
- - exonération totale des
droits et taxes douanières.
- - exonérations des
impôts sur les bénéfices.
- - exonérations des droits
de mutation fonciers et des impôts
locaux etc.
2- avantages
financiers.
- - libre rapatriement des
devises.
- - exonérations des
impôts sur les dividendes.
- - exonérations totales
sur les royalties versées aux
partenaires étrangers…etc.
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| activites economiques les deux piliers traditionnels de
l’économie du pays sont :
- l’agriculture
- le commerce
l’industrie est très
modeste et presque inexistante. ce sont les
pmi-pme qui sont à l’origine de
l’industrie comorienne. ainsi le pays
dépend beaucoup des importations. le secteur des
services est en état embryonnaire.
produits vivriers :
les paysans les détournent de
nos jours en faveur des cultures maraîchers
(tomates, pomme de terre….). car avec
l’évolution des prix de ces produits , un
paysan gagne trois fois les recettes qu’il
aurait dû estimer pendant un an pour une autre
culture vivrière. cependant il existe toujours
des produits vivriers tels que : maniocs,
bananes, fruits et légumes, taros, patates
douces, ignames
produits
d’exportations :
- - la vanille : elle
heurte plusieurs concurrents notamment
madagascar et l’indonésie. cette
concurrence est manifestée suite au
remplacement de la vanilline de synthèse
qui coûte beaucoup moins cher. la
vanille des comores est d’une
qualité supérieure avec plus de 7% de
vanilline.
- -
l’ylang-ylang : le marché
mondial d’ylang-ylang est de
l’ordre de110 tonnes par an. cela
constitue une surproduction, face à une
potentialité estimé à 250 tonnes .la
qualité de la production comorienne est
reconnue mais le marché de la qualité
extra est très faible.
- - girofle : le
girofle est le troisième produit
d’exportation des comores. le
marché du girofle est très instable.
- -la pêche :
elle est restée traditionnelle
et précaire avec des moyens archaïque.
cependant la production est très
importante pour le marché intérieur.
une étude doit être faite pour relancer
les produits halieutiques comoriens dans
le marché extérieur.
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| les activites
industrielles elle
est constituée par des micro-entreprises
de traitement de vanille et
d’ylang-ylang. on peut voir aussi
des petites entreprises de scierie et de
menuiseries. l’industrie moderne est
presque inexistante.
les activités de
production destinée au marché
intérieur sont : le savon, la
confection, la boisson, etc.
il présente un
potentiel important. il existe des sites
naturels et originaux mais encore peu
exploités. chaque île présente des
sites et des valeurs touristiques
particulières.
grande-comore :
- le khartala (
le plus grand cratère volcanique du
monde)
- le cœlacanthe,
les dauphins…. etc.
moheli :
- les plages,
- les tortues de mer,
les îlots….etc.)
anjouan :
- l’île aux
milliers de fleurs et de parfums,
- les montagnes, les
plages...etc.).
mayotte :
- les lagons,
- les mangroves les
plus poissonneux de l’océan indien.
repartition
pib par tete
- - agriculture 37%
- - industrie 5%
- - services 58%
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